Mes coups de coeur ciné du mois

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Mes coups de coeur ciné du mois (sur 11 films vu au total)

La dame en noir


Synopsis

Arthur Kipps, jeune notaire à Londres, est obligé de se rendre dans le petit village perdu de Crythin Gifford pour régler la succession d’une cliente récemment décédée. Dans l’impressionnant manoir de la défunte, il ne va pas tarder à découvrir d’étranges signes qui semblent renvoyer à de très sombres secrets. Face au passé enfoui des villageois, face à la mystérieuse femme en noir qui hante les lieux et s’approche chaque jour davantage, Arthur va basculer dans le plus épouvantable des cauchemars…

Critique express

Changement de registre pour Daniel Radcliffe, qui a bien grandi depuis la saga "Harry Potter" ! Il est ici fort convaincant dans ce film d'horreur plutôt efficace (frissons et sursauts garantis !) malgré sa mise en scène classique et ses effets spéciaux basiques.

Ce film m'a un peu fait penser à "Sleepy Hollow" de Tim Burton (un de mes films préférés) au niveau de l'ambiance, des décors gothiques et de l'histoire (quelques similitudes).

Une agréable surprise !


38 témoins


Synopsis

Alors qu’elle rentre d’un voyage professionnel en Chine, Louise découvre que sa rue a été le théâtre d’un crime. Aucun témoin, tout le monde dormait. Paraît-il. Pierre, son mari, travaillait. Il était en mer. Paraît-il… La police enquête, la presse aussi. Jusqu’à cette nuit où Louise rêve. Elle rêve que Pierre lui parle dans son sommeil. Qu’il lui parle longuement. Lui qui, d’habitude, parle si peu. Adapté du roman de Didier Decoin Est-ce ainsi que les femmes meurent ? publié aux éditions Grasset et Fasquelle.

Critique express

En se concentrant non pas sur l'élucidation du crime mais sur l'enquête auprès des témoins, Lucas Belvaux met en lumière l'homme et ses côtés obscurs : le mensonge, la peur, la culpabilité.

Un drame noir et angoissant, où Yvan Attal est très bon.


La terre outragée


Synopsis

26 avril 1986, Pripiat, à quelques kilomètres de Tchernobyl.
En cette belle journée de printemps, Anya et Piotr célèbrent leur mariage, le petit Valery et son père Alexeï, ingénieur à la centrale, plantent un pommier, Nikolaï, garde forestier, fait sa tournée habituelle dans la forêt… C’est alors qu’un accident se produit à la centrale. Piotr est réquisitionné pour éteindre l’incendie. Il n’en reviendra jamais.
La radioactivité transforme la nature immédiatement affectée par ce sinistre. Les populations sont évacuées brutalement. Alexeï, condamné au silence par les autorités, préfère disparaître...
Dix ans plus tard.
Pripiat, ville fantôme désertée par ses habitants, est devenue un no man’s land, gigantesque Pompéi moderne érigé en un étrange lieu de tourisme…
Anya est aujourd’hui guide dans la zone, tandis que Valery y cherche les traces de son père et que Nikolaï, lui, persiste à cultiver son jardin empoisonné...
Le temps faisant son œuvre, l’espoir d’une nouvelle vie leur sera-t-il permis ?

Critique express

Il faut tout d'abord souligner que c'est le premier film qui aborde la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en Ukraine, survenu il y a presque tout juste 26 ans (4 jours avant que je naisse en fait !).

"La terre outragée" est un drame beau et émouvant sur le deuil et les blessures des habitants d'une ville touchée par la catastrophe.

On compatit à la difficulté d'Anya, l'héroïne, déchirée entre son amour pour sa ville natale et son envie (et besoin) d'évoluer dans son existence, de passer à autre chose.

Anya est incarnée par Olga Kurylenko, ex James Bond Girl, qui a aussi produit le film. On la retrouvera au casting du prochain Malick (rien que ça !).


Cloclo


Synopsis

Cloclo, c’est le destin tragique d’une icône de la chanson française décédée à l’âge de 39 ans, qui plus de trente ans après sa disparition continue de fasciner. Star adulée et business man, bête de scène et pro du marketing avant l’heure, machine à tubes et patron de presse, mais aussi père de famille et homme à femmes…
Cloclo ou le portrait d’un homme complexe, multiple ; toujours pressé, profondément moderne et prêt à tout pour se faire aimer.


Critique express

Mon film préféré vu ce mois-ci !

En dressant fidèlement le portrait de ce fameux chanteur populaire (avec ses bons et ses mauvais traits de personnalité), Florent-Emilio Siri réussit un tour de maître.

Jérémie Rénier irradie l'écran et est troublant de mimétisme dans le rôle de Cloclo. Ce sera peut-être le rôle de sa vie !

Ne vous fiez pas à sa durée (2h10), il n'y a aucune longueur, on ne voit pas le temps passer !

N'ayant pas connu Claude François de son vivant, ce film m'a permis d'en savoir plus sur lui. C'est quand même l'homme qui a soufflé à ma mère l'idée de mon prénom !


Rendez-vous dans un mois pour les coups de coeur ciné d'avril !

1 commentaires :

j'ai beaucoup aimé 38 témoins. ce film m'a secouée et j'ai trouvé Yvan Attal parfait dans son rôle d'homme luttant avec sa conscience.

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